Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Amandine Pillot qui va répondre à mes questions sur l’inclusion en formation. Comment accueillir une personne en situation de handicap ? Réponse tout de suite !
Présentation
Bonjour ! Alors explique nous Amandine, mais qui es-tu ?
Qui suis-je ? Donc je m’appelle Amandine Pillot j’ai 38 ans je vis à Toulouse. J’ai un master en droit et un master en marketing communication. Après mes études, j’ai travaillé pendant une dizaine d’années dans différentes entreprises dans le secteur du handicap. En parallèle de tout ça, je suis moi même en situation de handicap parce que je suis mal voyante et suite à ces expériences personnelles et professionnelles j’ai créé mon entreprise il y a quatre ans maintenant qui s’appelle Atout-caP.
L’objectif premier de cette entreprise est d’accompagner des PME et des ETI dans leur obligation d’emploi des travailleurs handicapés puisque en France toute entreprise de plus de 20 salariés doit doit avoir 6 % de travailleurs handicapés sans quoi il doit payer une contribution à l’AGEFIP. Depuis ces quatre dernières années je me suis aussi former au métier de formatrice puisqu’il y a effectivement pas mal de demandes dans les entreprises pour des services RH ou des managers pour être formé sur le sujet.
Et en parallèle de tout ça, j’ai reçu plusieurs demandes de la part d’organismes de formation qui commençait à découvrir la certification QUALIOPI et qui se rendait compte qu’il y avait beaucoup de d’obligations beaucoup de critères qui concernent l’accueil des apprenants en situation de handicap. Et donc, ils m’ont contacté en connaissant une expertise sur le sujet et donc c’est dans ce cadre là et bien que j’ai commencé à répondre aussi à cette demande là et à proposer une offre de services pour aider les organismes de formation dans leur certification QUALIOPI et surtout donc dans leur particulièrement bien sûr dans l’accueil des personnes des apprenants en situation de handicap. Ce qui nous réunit aujourd’hui.
Et d’ailleurs je tiens à te remercier Amandine parce que j’ai toujours j’ai quelque chose qu’Amandine m’a envoyé et qui m’a beaucoup touché qui m’a fait très plaisir c’est un petit dé.
Un dé rond, il roule mais il s’arrête quand il faut et je vous lis la petite phrase qui accompagne « différent et compétent » et j’adore et je trouve qu’il n’y a pas de meilleure image que celle ci donc voilà je voulais vous partager et merci de l’avoir envoyé parce que du coup c’est toujours accroché à mes clés.
Il s’agit d’un petit goodies de sensibilisation qui permet de montrer qu’on peut être différemment et quand même compétent efficace, faire partie de la vie. Toutes les différences sont les bienvenues en tout cas.
Qu’est-ce qu’une personne en situation de handicap ?
Qu’est ce que ça veut dire ?
C’est vrai que dans l’image qu’on a on imagine tout une personne en chaise roulante qui va avoir un handicap moteur ou comme tu le disais des personnes qui vont être sourdes ou aveugles mais il n’y a pas que ça. Il y a des handicaps qui sont qui sont invisibles. C’est vrai que comme le handicap est représenté par un sigle avec un fauteuil roulant sur les places pour les personnes handicapées dans les médias quand on parle du handicap c’est ce sigle ce dessin là que l’on montre. On voit ce symbole là et et on pense contraintes aussi d’ailleurs, mais le handicap, ce ne sont pas que des personnes en fauteuil roulant alors bien sûr elle existe bien sûr il faut tenir compte d’elles et de leur accessibilité mais elle ne représente en fait que 3% des personnes en situation de handicap.
Il y a 12 millions de personnes en situation de handicap en France aujourd’hui et seulement 3% sont en fauteuil roulant. Il y a d’autres handicaps qui sont visibles comme des personnes qui auront un déambulateur ou qui vont utiliser une canne ou qui vont boîte et ou qui auront différentes difficultés pour se déplacer ça c’est toute la catégorie disont des handicaps moteurs ce sont les personnes à mobilité réduite et donc très souvent ce sont des handicaps visible. Dans les handicaps sensoriels certains sont aussi visibles une personne aveugle qui se déplace avec une canne et bien on considère que c’est un handicap visible tout le monde a déjà croisé ou entendu parlé des personnes sourdes que l’on peut croiser dans la rue et qu’on va voir signer avec leurs mains et avec leurs visages d’ailleurs pas ce n’est pas que les mains les signes.
Voilà donc tout ça c’est des handicaps plus tôt du coup visible on peut voir et qu’on connait aussi parce que peut-être qu’on n’en entend plus parler pourtant 80% des handicaps sont invisibles et donc il y a souvent beaucoup d’ OF avec qui j’échange qui me disent : « ah mais non on n’a jamais de stagiaires handicapés« . En fait il est fortement probable que vous en ayez déjà eu sans que vous le sachiez parce que beaucoup de handicaps dont 80% sont invisibles et très souvent et bien les personnes préfèrent ne pas dire le cacher se débrouiller avec leurs stratégies de compensation à elle sans forcément demander d’aide là avec Qualiopi justement l’objectif c’est aussi de changer ça que ces personnes puissent plus et mieux se former.
Qu’est-ce que les handicaps invisibles ?
Je vais quand même donné quelques exemples parce que pour l’instant ça reste peut-être un peu flou, encore un peu nébuleux
Donc les handicaps invisibles ça va être il y a un handicap psychique, ce n’est pas un handicap intellectuel ni mental c’est toutes les maladies psychiques des personnes qui sont bipolaires ou des personnes qui sont en dépression chronique qui sont schizophrènes ce sont des personnes qui sont reconnus handicapés mais il y a aussi les handicaps cognitifs les handicaps cognitifs de quoi s’agit-il là encore ce n’est ni un handicap mental ni un handicap intellectuel donc les personnes en toutes leurs capacités intellectuelles ce sont des personnes qui ont une ou des « dys » alors les dis celle qu’on connaît le plus souvent c’est la dyslexie mais en fait il y en a plein d’autres il y a aussi la dysorthographie, la dyscalculie la dysgraphie il y a toute une liste de dys souvent les personnes en cumulent plusieurs c’est très rare de n’en avoir qu’une.
Et c’est quelque chose d’entièrement invisible il n’y en a pas plus aujourd’hui simplement on en entend davantage parler parce que c’est davantage diagnostiqués. On considère aujourd’hui un que dans la population il y aurait environ 10% des personnes qui pourraient être concernées par des dys que ce soit diagnostiqué ou pas mais c’est des éléments qui sont à prendre en compte typiquement en formation c’est complètement invisibles et pourtant ça peut changer beaucoup de choses quand on prend ça un compte dans une formation.
Quel est l’impact ça peut avoir de ne pas reconnaître ces personnes-là en formation ?
Alors si on ne tient pas compte on pourra voir revenir effectivement sur sur les handicaps j’en ai encore quelques autres que j’ai pas nommé mais effectivement si on ne tient compte de ces handicaps si on ne fait rien pour accompagner ces personnes et pour leur permettre en fait de mieux suivre la formation il y a au moins deux effets :
- Le premier élément, si on ne l’accompagne pas, si on ne donne pas toutes les meilleures conditions pour suivre la formation, eh bien elle la suivra dans de moins bonnes conditions donc soit elle n’aura pas tous les bénéfices de la formation à titre à titre personnel pour elle même donc du coup ce sera un petit échec en tout cas pour un des participants qui pourra être ressentie à la fois pour le formateur et pour le stagiaire puisque le formateur sera pas forcément satisfait et bien que la formation n’est pas fonctionné sur un des stagiaires et le stagiaire sera fatigué et quand même déçu peut-être ;
- L’autre élément c’est que ça peut aussi perturber le bon fonctionnement finalement du groupe s’il y a un stagiaire qui n’arrive pas à suivre qui n’a pas les bons outils ou on n’a pas aménagé la formation reviendra sur les différents outils mais si on n’a pas aménagé la formation en pensant à ces à ces contre indications à sa situation de handicap eh bien ça peut aussi déranger le groupe.
Donc au final ça peut ça peut gêner tout le monde ça va rendre la formation moins efficace sur le stagiaire ça va perturber le formateur et ça peut aussi perturber le groupe. Alors si on en tient compte et si finalement on est inclusif et bien la formation pour être efficace pour tout le monde et tout le monde en sortira gagnant et satisfait.
Il y a plusieurs raisons au fait qu’une personne ne dise pas qu’elle vit une situation d’handicap, comme l’autocensure qui peut venir de leur entourage direct ou d’elle même c’est à dire que leur entourage ou elles mêmes vont se dire « oh ben de toutes façons je ne peux pas me former parce que cette formation là bas ne sera pas accessible » et donc voilà ne vont pas se former donc il y a déjà ce phénomène là et pour les personnes qui osent se former et qui en tout cas considère qu’elles peuvent se former et bien très souvent elles se disent ça même été mon cas d’ailleurs pendant quelques années à titre personnel elles se disent de toute façon les formations ne sont pas adaptées pour les personnes handicapées les formateurs n’ont pas l’habitude donc ça sert à rien je leur dise je vais me débrouiller comme je peux et je vais compenser tout seul dans mon coin au mieux dans le meilleur des cas je le dis le matin même au formateur mais du coup il peut plus faire grand chose quand c’est le jour j.
Il y a quand même des choses à faire mais on peut moins faire de choc voilà donc tout ça c’est des phénomènes qui sont connus et qui sont finalement humain c’est vrai que c’est des gens qui vivent pas pour se préserver.
Les indicateurs Qualiopi
C’est un des objectifs de Qualiopi, c’est aussi d’aller vers eux et de justement quand avant l’inscrire au moment de l’inscription à une formation on va demander à tout le monde :
- Est ce que vous vivez une situation de handicap ?
- Est-ce que vous avez besoin d’adaptation particulière ?
Ren que de poser la question ça va rassurer les stagiaires derrière qui vont se dire : tiens, il se demande si j’ai un handicap c’est peut-être que ils sont prêts à faire des choses oui voilà et donc c’est un des objectifs clair de Qualiopi c’est pas juste pour embêter les formateurs ou pour imposer des tas de contraintes supplémentaires c’est aussi vraiment pour faire en sorte que les personnes handicapées osent se former et osent dire ce dont elles ont besoin pour que ça se passe au mieux.
J’en profite pour rappeler que tout simplement le handicap c’est une différence ça fait vraiment partie la diversité c’est une différence et du coup c’est aussi, ça peut tout à fait être un enrichissement parce que ce sont des personnes qui viennent avec parfois une autre vision du monde qui vont apporter d’autres expériences voilà donc il faut aussi considérer comme comme un enrichissement du groupe quelque part.
D’ailleurs, la semaine prochaine, Olivier qui va nous présenter d’ailleurs un jeu qui s’appelle Agile Mind et c’est un master mind en fait un master mind en ligne qu’il a pu faire avec c’est des petites billes de couleur et on va retrouver la bonne combinaison et dans une de ces formations il en parlera dans la vidéo qui paraîtra il y a un moment donné il a vu qu’il y avait un stagiaire qui était en retrait il se dit mais pourquoi il en retrait je comprends pas il a été échangé et en fait la personne elle était daltonienne donc elle ne voyait pas, il y a des couleurs pour elle c’était les mêmes et il s’est dit ok c’est bon hop réaction et la fois suivante plutôt que d’utiliser des couleurs il a utilisé des lettres. Ce qui fait que cette personne a pu participer au jeu.
Des fois, ce sont des toutes petites adaptations de rien du tout mais ça change tout. Exactement la plupart du temps c’est alors parfois il y a besoin d’adaptation le plus importante mais très souvent c’est des choses assez simples où il faut la personne elle même parfois les solutions à donner qui d’ailleurs et sinon c’est juste effectivement réfléchir avec bienveillance, ouverture d’esprit à des petites choses qu’on peut faire et qui vont qui vont complètement tout changer pour le stagiaire.
J’ai un autre exemple un autre exemple qui me vient en tête c’est l’outil Kahoot qui est utilisé pour faire des quizz, c’est une application. Et en fait quand on répond il y a 3 ou 4 couleurs, quatre choix de réponses possibles et pour satisfaire tout le monde ils ont mis non seulement des couleurs très flashy mais en plus des petites formes comme ça si les personnes daltoniennes sont présentes, elles peuvent quand même participer parce qu’elle peut voir les formes mais mais pas les couleurs.
Comment intégrer des personnes en situation de handicap en formation ?
Premièrement, clairement afficher dans vos supports de communication, sur votre site web, dans vos plaquettes… Que le handicap est pris en compte dans les formations etc Vos formations seront adaptés.
Ensuite c’est effectivement au moment de l’inscription formation, on va demander aux gens qui s’inscrivent :
- vivez-vous une situation de handicap ?
- Avez vous besoin d’adaptation ?
Si c’est oui, on entre en contact avec la personne. Ça va être du cas par cas, on va on va discuter avec la personne, c’est beaucoup d’écoute finalement d’ouverture et de bienveillance pour comprendre quelle est sa situation et quels sont ses besoins. Selon la réglementation, on n’est pas censé demander à la personne quelle est la nature de son handicap. D’ailleurs, en tant que formateur ce n’est pas à vous de dire alors madame untel au fond à droite, elle a telle situation. C’est à elle de le faire s’il elle en a envie. Quand vous prenez contact avec cette personne, ce n’est pas à vous de demander quelle est sa situation de handicap. En revanche, vous pouvez lui demander de quoi elle a besoin : j’ai bien noté que vous avez signalé une situation de handicap, comment peut-on vous aider ?
Vigilance, si quelqu’un précise qu’il est mal entendant ou sourd, bien sûr, pensez à ne pas le contacter par téléphone mais par sms ou email. On s’adresse à des adultes dans la dans la formation professionnelle alors le handicap survient parfois ou même souvent au cours de la vie et donc pendant l’âge adulte néanmoins ce sont quand même des gens quand ils s’inscrivent en formation professionnelle qui ont souvent qui connaissent leur handicap et qui normalement voilà l’assume un minimum, ont évolué dans le processus d’acceptation et donc connaissent leurs besoins pas toujours mais souvent donc effectivement d’eux mêmes ils vont pouvoir vous dire ben oui j’ai une situation de handicap j’ai pas besoin de grand chose mais si vous faites ça ça changera pour moi tout.
Petit exemple, effectivement tu as cité tout à l’heure la dyslexie et la malvoyance d’ailleurs dans les deux cas de soit d’imprimer les slides pour la personne et/ou de lui envoyer la veille par mail soit pour qu’elles puissent les regarder une première fois pour déjà s’imprégner du contenu soit pour qu’elle puisse le lendemain la voir sur son écran à elle devant elle. C’est déjà des choses qui ne coûtent rien et qui vont tout changer. effectivement quelqu’un qui signale qu’il est daltonien et ben voilà réfléchir effectivement si on a prévu des icebreakers ou d’autres d’autres d’autres choses dans sa formation avec des couleurs réfléchir comment on peut faire pour que cette personne puisse participer également.
Et, les handicaps dont je n’ai pas parlé tout à l’heure, c’est ce qu’on appelle les maladies chroniques évolutives. Ça regroupe de nombreuses situations, la liste n’est pas exhaustive, les personnes qui ont une sclérose en plaques, qui sont diabétiques, qui ont un asthme sévère, qui ont eu un cancer et qui reviennent à travailler après un cancer… Il n’y a pas de liste exhaustive qui existent mais c’est toutes les personne qui ont un traitement sur la durée, une pathologie qui va durer. Toutes ces personnes sont considérées comme handicapée reconnues dans le monde professionnelle. Si ces personnes coche « oui » , elles vont demander des choses assez variées mais peut être toute simple et ça change tout pour la formation. Exemple, une personne qui a beaucoup de fatigabilité dans certaines pathologies, pour garder son attention aura peut-être besoin de plus de pause et de se lever régulièrement.
C’est beaucoup plus simple, si vous vous le savez à l’avance, si elle vous dit : « une fois toutes les heures j’ai besoin de me lever, faire le tour la salle et de revenir m’asseoir pour que mon attention revienne ». Pas de problème si vous le savez vous pouvez organiser. Une personne qui est diabétique elle aura besoin de respecter certains horaires. Soyez vraiment être à l’écoute et en général la plupart du temps les stagiaires qui s’inscrivent et qui sont en situation de handicap ils sont pas là évidemment pas là pour vous embêter ils ont juste envie de suivre la formation dans les meilleures conditions et donc ils vont voilà c’est plutôt une relation gagnant gagnant où eux aussi ils ont envie de trouver la meilleure solution pour que ça puisse fonctionner pour eux et aussi pour vous et le reste du groupe.
Et, une personne diabétique aussi que j’ai pu avoir et là pour le coup c’est grâce à un icebreaker où on a posé la question : quel est l’objet pour vous qui est un peu fétiche que vous avez toujours sur vous ?Elle a sorti sa petite trousse avec toute son insuline et puis toute la petite panoplie qui va bien. Et, elle a pu dire devant tout le monde – en fait je suis diabétique et ne vous inquiétez pas si vous me voyez sur les plateaux boire et manger mais parce que vraiment je n’ai pas le choix que de respecter comme tu l’as dit certains horaires et c’est bien de le savoir parce qu’au moins on comprend ce qui se passe et puis elle aussi. On voit tout de suite un soulagement : c’est bon tout le monde le sait, je suis soulagé.
Et là du coup, j’en ai j’ai envie de passer un message c’est que toute personne qui en situation de handicap, peu importe, quel qu’il soit mais dites le nous avant la formation, on sera déjà ravi de le savoir, ça va vous soulager et nous on fera tout ce qu’on peut pour améliorer les conditions.
Alors, je suis complètement d’accord et j’ajouterai qu’il faut quand même être compréhensive. C’est à dire que le handicap ça survient majoritairement au cours de la vie, des maladies, des accidents… C’est un processus psychologique qui peut être assez long, un processus d’acceptation et pour vraiment l’assumer. Donc quand des personnes n’ont pas encore réussi à dépasser ça, parfois elles sont encore dans la phase de déni( là il y a peu de chances qu’elles soient en formation professionnelle quoique). Parfois c’est tout simplement qu’une personne diabétique, pas exemple, n’a pas envie qu’on lui dise qu’elle est handicapée. Non, on dit « en situation de handicap » parce que c’est une pathologie, un accident qui fait qu’à certains moments, vous vivez des situations handicapantes, vous avez des obstacles au quotidien qu’il faut dépasser et c’est pour ça que quand je parlais de 12 millions de personnes en situation de handicap en France.
Merci pour ces messages qui sont qui sont très riches et comme tu l’as dit on voit bien sûr respecter de notre posture elle est là aussi de d’écoute, de bienveillance mais aussi de respect si on voit que la personne y a un handicap mais qu’elle ne veut pas en parler qu’elle ne veut pas d’aide, ok on respecte elle veut pas elle veut pas, on ne la forcera pas.
Merci en tout cas, ça a été un plaisir de partager ce moment avec toi et effectivement chaque mois je propose avec mon partenaire France ICF nous proposons une formation d’une demi journée qui est donc en distance et qui s’adresse à des organismes de formation à des formateurs qui est vraiment sur le sujet de l’accueil des personnes en situation de handicap dans vos formations c’est pile sur ce sujet là il ça peut vous aider à répondre pour votre certification Qualiopi et ensuite pour pour l’accueil concret des stagiaires en situation de handicap.
J’aimerais juste ajouter que lorsqu’il y a besoin d’aménagements plus complexe il existe des financements. Il ne faut pas forcément non plus chercher que le système D parfois il y a des coûts à envisager, l’exemple le plus classique est une personne sourde qui aura besoin d’un interprète ou d’une interface selon son besoin, son désir. Il existe des financements, je vais pas rentrer trop dans les détails mais en tout cas, il existe des financements pour ça donc souvent il y a des solutions simples qu’on peut trouver seul et/ou avec la personne concernée puisque c’est la première on doit vraiment la rendre actrice de son inclusion dans la formation et quand c’est des solutions un peu plus coûteuses, on peut aller mobiliser des financements pour que ce soit pour que je sois à financer ni par l’OF ni par le stagiaire.
Merci beaucoup merci beaucoup en tout cas d’être d’être intervenus nous avoir partagé tout ça et puis on n’hésitera pas bien sûr un s’inscrire pour suivre sa formation.