Les postures du formateur et le syndrome du formateur

Quelles sont les différentes postures du formateur ? J’y évoque les 3 postures qui pour moi sont les essentielles. J’évoque également le syndrome du formateur qui recherche la perfection et comment s’en débarrasser.

Les postures du formateur

  • Le formateur professeur : il s’agit de l’expert qui détient le savoir et qui le transmet à ses apprenants. Si vous imaginez un professeur, vous avez l’image d’une personne qui donne du contexte, du sens et, surtout, qui apporte un cadre à ses apprenants. Ces règles de vie en formation et ce cadre rassure les apprenants et leur apporte des repères.
  • Le facilitateur : on facilite l’apprentissage, les échanges et la collaboration. On s’appuie sur les apprenants pour animer. D’autant plus en formation pour adultes, ils ont de l’expérience et on va utiliser celle-ci. Le fait d’apprendre par soi-même, d’être responsabilisé dans les activités est valorisant et permet un meilleur ancrage. On va donc favoriser le travail en individuel, autonome et collaboratif. Bref, mes apprenants sont acteurs de leur apprentissage.
  • Le coach : on guide les apprenants sans faire à leur place. Telle une lampe torche, on montre le chemin. Avec de la bienveillance, de la tolérance et de la valorisation, on accompagne nos apprenants. Idéalement, on suit les apprenants au-delà de la formation pour valider les acquis, les changements de comportements pour ainsi valider l’efficacité de la formation.

Comment jongler avec les différentes postures ?

Je ne vais pas noter sur mon scénario pédagogique à quelle moment j’utilise quelle posture. C’est une question de bon sens. Lorsque je donne les règles de vie, j’adopte la posture du professeur, j’apporte un cadre. Lorsque je fais collaborer, j’opte pour la posture du facilitateur.

Un point important est le dynamisme que vous devez avoir en formation. Pour moi, la formation doit être rythmé, pleine de dynamisme. Je veux qu’elle soit vivante et ça passe par l’énergie que j’envoie à mes participants mais aussi la leur. Et qu’ils repartent de ma formation en ce disant « waow, je suis fatigué mais c’était génial » et que ça puisse les motiver à mettre en application ce qu’on a vu sur cette journée.

Comment se débarrasser du syndrome du formateur ?

Comment ne pas aller jusqu’à la perfection ? De nombreux formateurs veulent pousser leur support de formation, leur animation jusqu’à être parfaite. Très souvent, on note ce qu’on va dire, on travaille pendant de longues heures le support. En fait, on passe beaucoup de temps sur des détails. Et, trop peu sur les choses essentielles comme anticiper les questions que les participants pourraient poser.

Il vaut mieux passer du temps à bien connaître son sujet plutôt que d’avoir un support impeccable mais ne pas savoir répondre aux questions.

Prenez le risque de vous tromper, prenez le risque de lancer quelque chose qui n’est pas parfait. Ce n’est pas grave. De nombreuses fois, j’ai attendu avant de lancer une formation. J’ai passé des années à peaufiner une formation que personne n’a voulu. À l’inverse, j’ai lancé la communauté des Formateurs Anonymes en allant à l’essentiel, sans peaufiner et ça a fonctionné. J’ai gagné du temps et j’étais contente de lancer un nouveau projet.

Pour aller plus loin

Découvrez la formation : Les bases de l’animation

https://devenirformateur-coach.teachizy.fr/formations/les-bases-de-lanimation

L’objectif de la formation est d’appliquer les méthodes et les techniques vues pour animer en variant les approches, en impliquant les participants et intégrer la gamification en formation.

La formation « Les bases de l’animation » a été conçue pour que chaque formation soit agréable à animer et à suivre en tant qu’apprenant.

La durée estimée de cette formation est de 5h

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